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Psychologie

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Se comprendre soi-même signifie cesser de vivre selon les attentes, les schémas et les attitudes imposés par les autres. Il s’agit d’un processus, et non d’une révélation ponctuelle. Pendant de nombreuses années, nous avons façonné notre personnalité sous l’influence de nos parents, de l’école, de la société et des réseaux sociaux. À un moment donné, un sentiment surgit : « Je suis vivant, mais je n’ai pas l’impression d’être vraiment moi.» C’est le signal pour commencer le chemin de la connaissance de soi.

La première étape est de s’arrêter. Dans le monde moderne, l’activité constante masque l’inconfort intérieur. Pour s’entendre, il faut couper le bruit de fond : réduire la consommation de contenu, ralentir, s’accorder des moments de silence. Essayez de vous asseoir 10 minutes par jour sans votre téléphone, en observant simplement vos pensées. Ce n’est pas de la méditation, mais une simple présence.

L’étape suivante consiste à poser des questions plutôt qu’à évaluer. Au lieu de se demander : « Pourquoi suis-je si paresseux ?» Demandez-vous : « Qu’est-ce que je ressens quand je dis que je suis paresseux ? Qu’est-ce que je n’aime pas dans cette tâche ? Qu’est-ce que je veux vraiment faire ?» Les évaluations (« Je suis mauvais », « Je suis un perdant ») bloquent la compréhension. Les questions ouvrent des portes.

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Le stress fait partie intégrante de la vie moderne. Il survient lorsque les exigences dépassent nos ressources. À un niveau modéré, le stress peut être motivant (eustress), mais à un niveau chronique, il nuit à la santé, aux relations et à l’estime de soi. Pour éviter l’épuisement professionnel, il est important de ne pas l’éviter, mais d’apprendre à le gérer.

La première chose à faire est d’en reconnaître les symptômes. Le stress se manifeste de différentes manières : insomnie, irritabilité, maux de tête, anxiété, apathie, perte d’appétit ou excès alimentaires. Il est important de ne pas ignorer ces signaux. Ils sont un avertissement : « Vous êtes surchargé.»

L’étape suivante consiste à en identifier la source. Le stress peut être externe (travail, finances, conflits) ou interne (peur de l’échec, perfectionnisme, autocritique). Nous luttons souvent contre des circonstances extérieures, mais la racine est intérieure. Par exemple, ce n’est pas un collègue qui vous « rend fou », mais vos attentes envers la perfection de chacun.

Utilisez la technique de la « séparation » :

Que puis-je changer ?
Que puis-je influencer ?
Que dois-je accepter ?

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Le tempérament est la base innée de votre système nerveux. Il détermine vos réactions au monde : rapides ou lentes, émotionnelles ou réservées, actives ou calmes. Contrairement au caractère (qui se forme sous l’influence de l’environnement), le tempérament reste inchangé. Comprendre son type vous aide à nouer des relations, à choisir une profession et à prendre soin de vous.

Selon la classification d’Hippocrate et de Pavlov, il existe quatre types de tempérament :

Colérique : énergique, impulsif, leader.
Sanguin : sociable, adaptable, joyeux.
Flegmatique : calme, équilibré, cohérent.
Mélancolique : sensible, profond, sujet aux expériences.
Les personnes colériques agissent rapidement, mais peuvent être dures. Leur force réside dans l’initiative, mais il est important d’apprendre à maîtriser ses émotions et à écouter les autres. Idéal pour les postes de direction et les situations de crise.

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L’intelligence émotionnelle (IE) est la capacité à reconnaître, comprendre et gérer ses émotions et celles des autres. Des recherches montrent que l’IE est plus importante que le QI pour la réussite professionnelle, les relations et le bonheur personnel. Les personnes dotées d’une IE élevée gèrent mieux le stress, instaurent la confiance, résolvent les conflits et se sentent plus confiantes.

L’IE se compose de cinq composantes :

Conscience de soi : la capacité à percevoir ses émotions ;
Autorégulation : le contrôle de ses réactions ;
Motivation : un objectif intérieur, et non des récompenses externes ;
Empathie : comprendre les sentiments des autres ;
Compétences en communication : la capacité à établir des relations.
Le développement commence par la conscience de soi. Essayez de vous demander chaque matin : « Comment je me sens ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui me tracasse ?» Utilisez l’échelle des émotions : pas seulement « mauvais », mais aussi « ressentiment », « déception », « peur ». Plus vous nommez une émotion avec précision, plus il est facile de la gérer.

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L’équilibre intérieur est un état où l’on se sent entier, calme et en harmonie avec soi-même, même dans un contexte de chaos extérieur. Il ne signifie pas l’absence de problèmes, mais la capacité à rester soi-même en toute situation. Nombreux sont ceux qui recherchent le succès, mais oublient que le véritable bien-être ne naît pas des accomplissements, mais de l’équilibre.

L’équilibre est une synthèse des contraires : activité et paix, monde extérieur et intérieur, responsabilités et désirs. Lorsque l’un l’emporte, la dissonance apparaît : surcharge, épuisement professionnel, apathie ou anxiété.

La première étape consiste à reconnaître le déséquilibre. Si vous êtes constamment fatigué, irritable ou ressentez un vide, c’est le signe que vous vivez « à l’extérieur ». Si vous évitez certaines choses, vous vous cachez derrière des excuses : vous êtes peut-être trop « intériorisé » et avez peur d’agir.

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